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Réflexions sur l’éveil et la nature de Bouddha

Novembre 2009, kusens au Dojo zen de Genève.

Une fois un ancien maître dit aux moines qui l’entouraient : « Si vous voulez connaître la nature de Bouddha, regardez la nature, les saisons et vous-mêmes. » On pourrait ajouter : si vous ne regardez que la nature, comme la nature des choses, comme extérieure à vous-mêmes, alors vous ne pouvez comprendre qui vous êtes au milieu de tout ça. Mais si vous ne regardez que votre propre esprit, alors vous manquez tout son contexte réel et à nouveau vous ne pouvez comprendre où vous vous situez. Il faut donc à la fois comprendre son esprit et toutes choses, pénétrer son esprit avec toutes choses, sans séparation.

Creuser le koan de la nature de Bouddha seulement en vous-même risque à nouveau de vous conduire dans une vue personnelle de la compréhension. Vous avez beau essayer de réduire les contradictions qui surgissent en vous entre votre propre personne et son universalité, toujours restera un parfum personnel. Et moi ? Et moi ? L’éveil, la nature de Bouddha ? Qu’est ce que je possède ? Si au contraire vous êtes envahis par l’évidence que vous êtes une forme du tout, alors c’est beaucoup plus évident. Votre isolation disparaît peu à peu. C’est pourquoi Bouddha a dit : « J’ai atteint l’éveil avec tous les êtres ».

Abattre les barrières de l’esprit personnel est très difficile. Ne pas voir la Voie de Bouddha seulement comme un chemin personnel, de soi-même aussi ; pour cela regardez autour de vous mais à partir de votre observation intérieure, ainsi les deux visions extérieure et intérieure s’harmoniseront naturellement.

Par exemple le koan « Qu’est-ce que l’éveil ? Suis-je sûr de réaliser l’éveil ? ». Toutes ces questions impossibles à répondre s’évanouissent par la simple constatation que le monde entier est éveillé. Le monde lui-même manifeste naturellement l’éveil, en lui-même juste comme il est. Rien de spécial, et nous-mêmes franchement aussi rien de spécial.

Dans le zen rinzai, un moine pourrait demander : « Qu’est-ce que l’éveil ? ». Le maitre lui répond : « Le cyprès dans la cour. Regarde, tout est là ».

Dans la vie de tous les jours, on a tendance à s’isoler avec tous nos soucis, nos joies, nos emmerdes. Souvent ils prennent toute la place, alors que tout est là. La guen-mai est la nourriture entière de la vie. Chaque action est l’action entière de la vie, chaque cyprès est la nature entière et chaque être humain est l’humanité entière. Les questions personnelles alors disparaissent facilement ; en chaque petite chose de notre vie, à la place de les voir séparément, voyez-les comme votre vie entière. On appelle-ça : transcender chaque phénomène de notre vie.

L’éveil est tout, l’illumination est tout. Mais seulement les gens voudraient que tout soit alors leur bonheur. Bonheur, malheur sont également dans notre esprit. Il ne s’agit pas pourtant de dire que le malheur devrait être transformé par la magie de notre esprit en bonheur ; bonheur, malheur néanmoins sont notre esprit. Par exemple, nous faisons chaque jour le vœu de devenir Bouddha. Il ne s’agit pas de s’efforcer à devenir soi-même parfait comme un Bouddha pour être un grand sage, qui prétendra que sa sagesse est l’éveil, mais de devenir universel comme un Bouddha, pour tous, avec tous.

Nous retrouvons également la même chose chez Dogen : s’observer soi-même est s’oublier soi-même. Franchissez les frontières de vous-même, n’étudiez pas que votre enclos. Dites-vous simplement : « Je participe à l’éveil universel ». Bien sûr, « Je » est important, mais il n’est pas seul. Bien sûr, ma vie est importante, mais ce que je vis est la vie elle-même. Peut-être mon éveil est important, mais de toute façon, naturellement il manifeste l’éveil immédiat de toutes choses. Ainsi ne s’agit-il pas d’étudier uniquement son esprit, le connaître bien sûr, c’est mieux, indispensable aussi, mais cet esprit ne peut pas être uniquement le mien, le monde ne peut se réduire qu’à moi-même, la Voie de Bouddha ne peut se réduire qu’à ce que je puis chercher moi. Elle est partout, où vous vous tournez, c’est toujours la Voie de Bouddha si vous regardez avec l’œil du Shobogenzo, avec l’œil intérieur de l’amour, de la compassion, avec la totalité, pas seulement avec vous-même. Alors donc l’isolement se brise. Si vous fermez les yeux dans une maison de verre, vous allez vous cogner aux murs, aux vitres, mais ceux-ci en fait sont transparents. Si vous ouvrez les yeux, alors vous pouvez les voir.

Voila donc :

« Si vous voulez connaître la nature de Bouddha, regardez la nature, les saisons et vous-même ».

Toute votre optique changera. Vous ajustez le télescope, vous voyez les étoiles et n’en êtes plus séparés. Ainsi vous n’êtes pas séparés de tout ce qui se passe à chaque instant de votre vie, avec tout ce qui vous entoure, qui dans l’instant fait alors partie de vous-même. Le monde et la vie sont ouverts, plus de serrures sur les portes, juste l’espace. C’est plus de bonheur, non ?

La phrase habituelle de Gensha était : « L’univers est une perle brillante ». Et pourtant de nombreux pratiquants pensent encore : « Comment puis-je atteindre le stade de perle brillante ? Que dois-je comprendre de plus ? Que me manque-t-il que je ne connaisse pas ? » Mais rien, rien du tout.

A la fin de sa vie, Joshu avait une vieille chaise pour pratiquer zazen, rafistolée, avec des bouts de ficelle et défendait à ses moines de la réparer. « Pas besoin, tout va bien comme ça ! ». Même chose dans le zen, il s’agit juste d’être présent à sa vie, de pénétrer sa vie complètement, sans aucun recoin in-éclairé, que tout acte soit transparent à l’intérieur de nous-mêmes, ainsi aucune séparation surgira entre le monde extérieur et nous-mêmes.

Bien sûr, cela demande certains changements. Tourner le gouvernail et changer de direction, arrêter une fois pour toutes, piger une fois pour toutes, que ce que nous appelons la Voie n’est pas qu’un chemin personnel, une avancée personnelle comme si le monde restait en place, comme immobile et que nous nous mouvions sur un chemin qui le traverse. Issus du monde, nous marchons avec lui. L’image de la Voie donne toujours l’impression de voir un promeneur qui avance sur un sentier pour aller quelque part, trouver le bonheur ailleurs. Pourtant personne ne croit qu’il avance lui-même au sein d’une vie immobile, comme s’il en était séparé. Chacun de nous est en lui-même la vie, nous la vivons, impossible de s’asseoir au bord du trottoir et de regarder notre vie passer comme les vaches regardent passer un train, nous sommes notre vie. Alors simple, avec la Voie de Bouddha, c’est la même chose, nous-mêmes, la Voie à chaque instant, rien de la Voie ne nous est extérieur, comme notre vie, c’est nous avec le monde. Pourtant, tous les jours nous regardons ce qui nous entoure, les gens, le temps qu’il fait, les journaux, la télévision, comme autant d’êtres, d’informations, d’images extérieures. Et aussi, nous portons ce regard intérieur sur nous-mêmes, comme une présence constante. Comme faire pour que les deux ne soient pas séparés ? Regarder à l’extérieur mais de l’intérieur. Voir les gens comme Mahakashyapa a regardé Bouddha et la fleur, de l’intérieur. Alors là, c’est évident, l’extérieur et l’intérieur sont mélangés. L’univers et nous-mêmes sommes une perle brillante.

Bon donc, quand vous faites du ski par exemple, si vous vous regardez skier, vous vous cassez la figure. Même chose pour les personnes qui s’écoutent parler, qui se regardent agir, elles perdent ce contact direct avec l’action transparente. Pour le zen aussi, avoir ce contact direct, en prise directe, avec le bonheur, ou les difficultés, ou les autres, le monde, un contact direct avec l’amour, la compassion. C’est quoi l’amour ? Aimer quelqu’un, quelque chose : ne pas se poser 36 questions sur l’amour, comme rire. C’est quoi rire ? Mais rire ce n’est rien de plus, c’est juste rire. Et l’éveil, c’est juste l’éveil de tout. Quand vous riez, dans l’instant, toute l’existence du monde est le rire. Alors quand vous vivez en prise directe avec vous-même et l’extérieur, c’est juste la vie normale, le contact vivant.

Alors si vous dites l’univers est une perle brillante, tout est éveil, le monde existe, il s’est éveillé de la vacuité, tout ce qui le fait est d’éveil, et nous aussi sommes faits de cet éveil. C’est quoi l’éveil ? Vous êtes éveillés. C’est quoi l’illumination ? Vous êtes illuminés comme la nature, les êtres. Bien sûr par-dessus les gens viennent coller leur propre jugement : le malheur, les guerres, tout est terrible, oui tout cela est mauvais, issu du propre jugement des hommes, de ce qu’ils ont rajouté à la nature des choses, perdant le contact direct avec la réalité. Le lit d’une rivière, l’eau qui coule, aucune complication. Le monde naturel avec des êtres humains, tous éveillés au départ.

Alors il faut abandonner toutes les idées en trop, l’esprit en trop, inutile de rajouter quoi que ce soit, d’être mieux en empilant des mérites irréels, il vaut mieux se débarrasser de ces habits inutiles qui n’engendrent à la fin que la souffrance de l’esprit. Dans l’instant, avant toute pensée, le monde et nous-mêmes sommes tels que nous sommes. Ok, sauf qu’un démon est également tel qu’il est, un con qui veut empoisonner la vie de tout le monde est aussi tel qu’il est. Avec la pratique religieuse, pas de problèmes avec ça, en principe. La droiture de la posture, de l’esprit, l’ouverture du ventre, de l’esprit aussi, la patience, le calme, le va et vient de la respiration, tout cela naturellement, tranquillement fait fuir les pensées négatives. Être simplement un homme de bien, ouvert au monde, alors évidemment l’univers est une perle brillante, avec l’œil de la vraie loi.

Bien sûr Dogen est l’héritier de Gencha et de cet ancien maître qui dit : « Si vous voulez savoir ce qu’est la nature de Bouddha, regardez la nature et vous-mêmes ». Pour Dogen aussi, tout l’univers est une perle brillante, lorsqu’il dit : « S’observer soi-même est être certifié par toutes les existences ». Pareil d’ailleurs à Bouddha qui réalisa qu’il possédait l’éveil avec tous les êtres.

Donc on retrouve chez Dogen cette démarche fondamentale du zen : zazen, observateur du corps et de l’esprit. Ensuite, à travers le corps et l’esprit, transparents mais toujours présents, oubliés, ne créant aucune barrière, aucun obstacle à la perception immédiate, claire, de notre être, apparaît l’ouverture à la réalisation avec tous les êtres, éveillés dès le début de l’humanité. Et même avant, dès la naissance du monde, éveillés dans la naissance au sein de la vacuité.

Maintenant, que veut dire Dogen par être certifié par toutes les existences ?  Est-ce comme un certificat d’études ? Ou après de longs efforts pour apprendre des tas de choses, finalement vous recevez un papier tamponné qui vous certifie dans un certain niveau de connaissances. Bouddha n’a jamais dit à quoi cela correspondait, car il s’agit non seulement d’une réalisation consciente, de le savoir, mais surtout celle-ci provient de tout notre être, corps et esprit. Pouvons-nous réellement penser que nous pourrions vivre une telle certification si celle-ci ne venait que de nous-mêmes ? Seuls les imbéciles peuvent croire cela.

S’oublier soi-même, c’est-à-dire laisser de côté nos pensées qui s’adressent à notre personne, abandonner cette obsession récurrente de croire que nous sommes uniques au monde, que chaque individu est bien séparé des autres. Se dépouiller de toutes ces couches de considérations personnelles sur la Voie, sur le monde, sur l’éveil, les religions, sur notre esprit lui-même, bref se retrouver à nu de tout habit de roi ou de mendiant. Alors il reste pourtant un être humain, vivant, une partie vivante de l’univers. C’est en laissant tomber tout ce qui nous isole que naturellement nous nous ouvrons à l’humanité, à tous les êtres, car c’est ce qui reste en nous quand nous avons enlevé le reste, personnel.

Le sens de certifié est plutôt de dire avec tous les êtres. Si vous prenez un joueur de football qui joue toujours perso, qui ne passe la balle à personne, qui croit qu’il est le seul à pouvoir mettre des buts et qui croit également que le reste de son équipe n’est là que pour lui passer la ballon au bon moment, il reste isolé. Le jour où il change, voit son équipe, joue avec, passe le ballon, se réjouit des buts des autres, alors son équipe l’accepte et le certifie comme membre à part entière du team. Son isolement personnel abandonné, il fait alors partie du jeu et tous ses camarades le reconnaissent comme l’un des leurs. On peut dire qu’ils le certifient dans son rôle de co-équipier. Pour un être humain, être certifié par tous les êtres, c’est la même chose. Certifié par tous ses frères humains, partie de l’humanité, partie du monde, certifié par les arbres, les cailloux dit Dogen, certifié dans sa vraie place, connecté au monde  et non plus isolé par des états de pensée illusoires sur lui-même. Qui ne serait pas entièrement heureux de cela, qui ne serait pas totalement satisfait de cela ?

Alors le Bouddha sourit.

Bon, il faut aussi admettre que nous ne passons pas notre vie au sein uniquement de l’abandon de notre corps et de notre esprit, nous sommes toujours présents dans l’existence, nous-mêmes avec tout ce qui cela comporte, nos pensées, notre ego, nos espoirs. Heureusement car comme une plante a besoin de fumier, comme les roses par exemple, ou les nénuphars la boue du fond de l’étang, nous avons besoin aussi de tirer notre vie de nos contradictions dynamiques.

Alors à la fois nous vivons à chaque instant, même inconsciemment en fait souvent, au sein et par cet éveil naturel, universel de toutes choses, mais aussi notre personne, moi, machin, machine, bien sûr, c’est comme un jeu. Vous pouvez alors observer, voir clairement votre ego agir, votre personne naviguer dans les phénomènes, contempler le jeu de la vie. C’est un jeu, il ne s’agit pas de gagner, gagner quoi d’ailleurs, mais de jouer. La nature joue bien avec le vent, les marées, la pluie, les éclairs, mais aussi avec les ouragans, les tremblements de terre, les éruptions volcaniques. Nous avons également tout cela dans notre vie, aussi le moine a de la compassion pour tous les êtres humains.

Un point qui paraît délicat est de comprendre un peu mieux comment se fait, s’il se fait à vrai dire, le passage entre connaître sa véritable nature, universelle, celle de tous les êtres, et la naissance de la compassion pour tous ces êtres. Est-ce automatique ? Comment la compassion naît-elle, la véritable compassion, celle qui ne soit pas uniquement une autre forme d’attachement aux êtres et à soi-même, mais libre, entièrement libre. La compassion pour tous les êtres, justement pour les libérer, les rendre libres, leur permettre de se libérer des souffrances de leur esprit.

Prenez par exemple le problème à l’envers et considérez quelqu’un qui n’a aucun désir de libérer ou d’aimer qui que ce soir d’autre. Celui-ci évidemment se trouve complètement isolé et ne peut guère en même temps s’intéresser d’une quelconque façon à l’universalité de l’éveil. Donc on peut voir qu’il ne s’agit pas tellement de connaître sa propre et véritable nature, réaliser que nous possédons cet éveil que tout le monde possède, et ensuite de faire un pas de plus vers la compassion, d’avoir une porte de plus donnant sur la compassion. Non, les deux sont inséparables, c’est évident. A partir de cette évidence, bien sûr quoi faire, comment faire ? La plupart des gens connaissent et reconnaissent cette évidence mais néanmoins ne pratiquent dans leur existence aucune compassion. Comme les gens qui disent : « Ah, le zen, c’est super, je pense que je devrais essayer », mais qui en fait ne viennent jamais. Bloqués par leurs contradictions internes. C’est là que la notion de pratique est libératoire.

Vous voulez sortir de la contradiction entre votre égoïsme et votre compassion : pratiquez la conscience, car sur le chemin de la compassion, l’égoïsme n’existe pas. Vous voulez réaliser l’éveil : pratiquez-le, car sur le chemin de l’éveil, l’obscurantisme n’existe pas. Vous voulez savoir ce que veulent dire toutes les notions, les aspects qui peuvent apparaître un peu philosophiques dans le zen : pratiquez-les, car sur le chemin de l’existence, tout peut être réuni. Vous voulez dépasser la contradiction entre l’envie de rester au lit le matin ou vous lever : simplement levez-vous, la contradiction disparaît.

Mais ça veut dire quoi la compassion ? Compassion pour qui ? Quoi faire ? Comment ? Les sutras anciens en parlent. Lorsque vous découvrez en vous-mêmes cette composante universelle qui, bien que vous la possédiez, ne vous appartient pas, vous voyez aussi l’être humain que vous êtes, des fois perdu, vivant mais allant vers la mort, soumis au démon de mujo, s’oubliant parfois dans ses illusions, plein d’espoirs alors que l’espoir dans le zen n’existe pas, évidemment vous allez éprouver de la compassion pour cet être. La compassion du moine pour l’être humain. Si alors cette compassion est sincère, ce mouvement d’amour, cette énergie de bien, celle-ci ne peut être exclusivement gardée pour votre propre personne. Si cela devait être le cas, pas d’éveil, pas de moine, pas d’universalité, juste un individu égoïste qui se ment avec de belles idées, alors que la vérité, il la connaît. Donc ne pas se mentir intérieurement, mais vraiment réaliser toute la flamme de la compassion.

La compassion pour libérer les gens, tous les êtres, n’est pas à confondre avec une forme d’attachement aux personnes. L’attachement aux personnes revient alors à les voir séparées les unes des autres. Il s’agit donc d’aider les êtres également dans leur universalité, comme la compassion pour soi-même ne doit pas tomber dans le piège d’une fausse compassion pour son propre ego.

On peut donc voir simplement alors cet anneau, ce cercle fermé de l’éveil universel, de la nature de Bouddha commune à tous, et de la compassion qui s’applique également à tous les êtres. Briser l’un ou l’autre de ces éléments briserait le cercle entier. Ainsi éveil et compassion du bodhisattva sont entièrement connectés, pas de réalisation de l’éveil sans le cœur du bodhisattva, pas de bodhisattva libre de toute entrave sans l’énergie de la libération procurée par la réalisation de l’éveil. Néanmoins il serait illusoire de croire que tout cela pourrait se situer en dehors du samsara, car nous sommes tous à la fois des êtres humains. Les deux naturellement font partie de notre vie, aussi dit-on souvent que le zen, c’est la vie. Il appartient à chacun de trouver l’harmonisation qui convient, personnelle et avec tous, sans briser l’anneau de la Voie, sans s’échapper dans l’un ou l’autre uniquement.

Une phrase en dernier :

Le moine marche calmement sur la terre qui l’accueille.

Continuer tout cela, continuer est le satori des Bouddhas et la vie des bodhisattvas sur le chemin du bien, où le mal n’existe pas.

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